Photo du haut. Vue du parc à résidus depuis la zone du bassin de sédimentation. Juin 2019.
Les activités de la Société au Québec sont situées près de la ville de Chibougamau, au Québec, juste au sud du 50e parallèle. Le climat est continental avec des extrêmes entre l’été et l’hiver avec une température annuelle moyenne légèrement inférieure à 0oC. Les précipitations moyennes de pluies sont de 996 mm par an et les précipitations moyennes de neige sont de 3,13 mètres par an.
La faune et la flore qui entourent les activités de la Société sont présentes partout dans les forêts boréales du Bouclier canadien au Québec, en Ontario, au Manitoba et à Terre-Neuve.
Les actifs de la Société étant situés à proximité des lacs Doré et Chibougamau, la gestion de l’eau est un aspect important des activités de l’entreprise. Le lac Chibougamau occupe une superficie de 206 km2 et a une profondeur maximale de 59 mètres. Il y a de nombreuses îles et baies dans les lacs. L’eau coule du lac Chibougamau au lac Doré, puis traverse une série de lacs et de rivières jusqu’à ce qu’elle entre dans la Baie James par la rivière Nottaway. La superficie totale du bassin versant est de 65 800 km2.
Dans le cadre de son programme de gestion de l’eau, des échantillons hebdomadaires sont prélevés dans le parc à résidus. De plus, des échantillons trimestriels sont prélevés sur des piézomètres dans le parc à résidus, ainsi qu’en amont et en aval du site de Copper Rand. L’installation de Copper Rand est échantillonnée comme s’il s’agissait d’une mine en exploitation selon la réglementation d’Environnement Canada.
Au cours des mois de l’année où l’eau rejetée par le parc à résidus de Copper Rand s’écoule, un échantillon d’eau est prélevé chaque semaine et envoyé pour analyse à un laboratoire accrédité. Les résultats sont partagés avec Environnement Canada et le ministère de l’Environnement du Québec.
Les résultats des quatre dernières années montrent un excellent respect des normes de qualité de l’eau. Les quatre principaux paramètres analysés sont le fer et le cuivre dissous, les matières en suspension et le pH. Les niveaux de fer, de cuivre et de matières en suspension ne représentent qu’une fraction des limites applicables. Le pH n’a connu qu’un seul écart mensuel par rapport aux normes.